SOME THINGS ARE BETTER LEFT UNSAID
Solo show, Galerie Cédric Bacqueville - 14.09.23 - 14.10.23
"Some things are better left unsaid", or, to put it another way: perhaps it's better to leave some things unnamed... The sort of American boxes are the field of expression of the artist duo, their creative base since their beginnings. They are at once the receptacle for photos and objects gleaned from their travels, abstruse geometric shapes, various magnified everyday accessories, naively pious backlit images, a language that owes much to contemporary poetry, interjections or slogans addressed directly to the viewer.
For them, this mixed language, "said and unsaid", is a way of attracting our attention, generating a certain connivance, notably through the use of humour or irony, and also making it possible to put the most serious subjects at a distance, without evading them. In this "space of absolute freedom in which uninhibited desires are acted out", as Delage defines it, the viewer is free to interpret, to associate form and content, to grasp or not grasp the indefinable, the magic of the unconscious that irresistibly impels them to create in constantly renewed ways.
“Some things are better left unsaid” : mieux vaut ne pas dire certaines choses, ou, dit autrement : peut-être est-il préférable de laisser certaines choses innommées… Les sortes de boîtes américaines, ou ‘boxes’, sont le champ d’expression du duo d'artistes, leur base de création depuis leurs débuts. Elles sont à la fois le réceptacle de photos et d’objets glanés au détour de voyages, de formes géométriques absconses, de divers accessoires quotidiens magnifiés, d’images naïvement pieuses rétroéclairées, d’un langage qui doit beaucoup à la poésie contemporaine, d’interjections ou de slogans adressés directement au regardeur.
Ce langage mixte, « said and unsaid », constitue pour eux un moyen d’attirer notre regard, de générer une certaine connivence, notamment par l’usage de l’humour ou de l’ironie, et permet également de mettre à distance, sans les éluder, les sujets les plus graves. Dans cet “espace de liberté absolue dans lequel s'actent les désirs sans tabou” comme le définit Delage, libre au regardeur d’interpréter, d’associer fond et forme, de saisir ou non l’indéfinissable, cette magie de l’inconscient qui les pousse irrésistiblement à créer suivant des modes opératoires constamment renouvelés.